Terrorisme international: le rôle des Etats

Bonjour, en ces temps de commémoration des attentats du 11 septembre 2001 à New York, j’attire votre attention sur un livre que j’ai publié en 2007: La  FABRIQUE DU TERRORISME, de François de Bernard.

Il est sous-titré Un petit livre incorrect à l’usage des grandes personnes, parce que l’auteur met les pieds dans le plat des grandes lamentations bien consensuelles sur le terrorisme: il met en lumière le jeu trouble et totalement cynique des gouvernants des grands pays de cette planète. Hé oui, il semble bien que ces derniers s’accomodent fort bien, voire sont des alliés objectifs de ceux que l’on désigne habituellement comme “terroristes”…
En effet, si l’on observe l’évolution des législations s’appuyant sur les actes terroristes, tels le Patriot Act aux USA, ou les lois liberticides au Royaume Uni et en France, si l’on observe comment certains Etats se sont appuyés sur des actes terroristes pour partir en guerre pour servir leurs propres intérêts (2e guerre mondiale, Irak, etc.), force est de se dire: “quand même, ces Etats qui se présentent comme des victimes, ils ne s’en sortent pas trop mal !” Et je ne peux m’empêcher de penser que certains d’entre d’eux, au moins laissent faire, voire suscitent des actes terroristes pour les instrumentaliser… Je renvoie à la lecture de l’excellent LA STRATEGIE DU CHOC, de Naomi KLEIN (Actes Sud). C’est le règne du cynisme le plus total et horrible, car il se fait sur le dos des populations démunies et désarmées, voyez aussi le Moyen Orient.
J’avais publié également quelques années auparavant CHOC OU DIALOGUE DES CIVILISATIONS, de René Lenoir; il faisait contrepoint à Huntington, lequel prophétisait le choc frontal des grandes civilisations, en prônant un dialogue et un enrichissement mutuel par le dialogue. Que ce soit René Lenoir ou François de Bernard, tous deux nous exhortent à un sursaut de conscience, à ne pas tomber dans le panneau simpliste des bons et des méchants, et de choisir notre camp, comme le souhaitait ardemment G.W. Bush. En effet, le vrai contrepouvoir au terrorisme, qu’il soit de fanatiques ou d’Etats (et moins fanatiques ?), c’est le fait politique, l’élaboration de règles pour se respecter et bien vivre tous ensemble avec nos différences. Et observons que les fanatiques armés et les gouvernants puissants de ce monde semblent détester tout autant le fait politique et préférer la domination violente…
Il nous appartient donc à nous, citoyens, de nous exprimer, de dire que nous ne sommes pas dupes, et d’exiger des actes pour sortir de ce cycle infernal et autoalimenté de la violence: un long chemin, certes, mais une voie de sortie de cet enfer ! Le voudrons-nous ?
Et en ces temps de 11 septembre, je reste très étonné par le beau consensus de nos journalistes de tous bords de prendre pour argent comptant la version officielle du gouvernement US sur les fameux attentats ! Quand même, un grand nombre de voix se sont élevées et continuent à demander une enquête indépendante, car les incohérences de la version officielle sont énormes. Mais nous sommes devant un tabou érigé, et dès qu’on le défie, on passe pour ridicule ou demeuré, que l’on soit artiste, ministre du Japon, auteur, pilote d’avion, architecte ou autre chercheur de vérité ! Pourtant, nous devrions être prudents, après la longue histoire cousue de mensonges des USA, non ?
Allez voir ce site Patriotsquestion911 (en anglais) , ou bien cette organisation de professionnels de l’aviation, ou bien encore de ces architectes qui s’étonnent beaucoup de l’écroulement des tours du WTC ! Pour n’en citer que quelques uns. Une fois encore, il est très important d’être vigilants par rapport à l’information officielle que nous donnent les gouvernants, et les autres. A notre époque où la justice est bafouée sans vergogne (Guantanamo, torture autorisée aux USA, justice à la botte du pouvoir en France, puissants qui s’en tirent toujours, etc.), exigeons des enquêtes indépendantes, soutenons les “lanceurs d’alerte” et affirmons que nous ne sommes pas dupes des mensonges d’Etat.
Et pour conlure, je vous informe de la prochaine parution d’un livre L’EMPRISE DE L’IMAGE, de Jean-Claude Paye, un sociologue qui nous interpelle sur le remplacement du verbe, des mots, des faits, par l’image seule. C’est un grave danger auquel nous assistons: le piétinement de la justice par l’utilisation de l’image
Bien le bonjour, cher(e)s concitoyen(ne)s!…         Yves MICHEL

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