Rencontres écologiques de Die : 20 -29 janvier 2023

Les rencontres écologiques de Die sont un des grands rendez-vous annuels, très riche et stimulant !

Une semaine de débats, conférences, films, bals folk, et plein plein plein de belles rencontres, dans une ambiance très conviviale, géré par beaucoup de bénévoles : je vous incite vivement à y participer ! Cette année : Choisir la sobriété solidaire ! Die se trouve dans la Drôme et est desservie par les trains Valence – Gap.

Cette année plusieurs de nos autrices y interviennent : Audrey GICQUEL (Habitat participatif), Marine Simon (Tout tourne rond sur cette terre, nous sommes les seuls à l’ignorer), et des thèmes que nous avons publié comme les dangers de la 5G, le projet de sécurité sociale de l’alimentation, etc. YM

EDITO :

On retrouve derrière la Sobriété Solidaire le refus du gaspillage, l’envie de ralentir, le besoin de lien social et de partage, le désir de plus de justice sociale, la prise de conscience du drame écologique… Le souhait d’aller à contre-courant du rythme de vie imposé par la surconsommation qui nous entraine dans une course folle, se résumant souvent à « travail-consommation » sans prendre le temps de s’arrêter à l’essentiel.

Tous les philosophes depuis l’Antiquité n’ont cessé de l’affirmer : il n’y a pas de lien entre le fait d’avoir et le bonheur. Ce qui procure le bonheur, c’est de savoir quand on a assez. La satisfaction, bien plus que l’argent, est source de bonheur. Aimer et être aimé·e, avoir des ami·es, être reconnu·e et accepté·e pour ce que l’on est, avoir une place juste dans la société, dans sa famille, voilà autant de motifs réels de joie et d’épanouissement. La simplicité volontaire, en nous menant vers le désencombrement ou le non-encombrement, nous propose de goûter à tout cela, de ressentir cette satisfaction et de jouir pleinement de l’essentiel dans nos vies.

La Sobriété Solidaire nous propose de combler le vide matériel généré par le fait d’acheter moins et de débarrasser ses armoires, par du temps pour soi, de l’entraide, de la culture, de l’acquisition de savoirs. Et tout cela, assez rapidement, nous procure un bien-être inégalé ! Le souvenir des sourires rencontrés, la richesse des paroles échangées, le plaisir d’une lecture assidue, la satisfaction d’apprendre réchauffent le cœur de manière inouïe. C’est ce qui s’appelle « vivre mieux avec moins ».

La Sobriété Solidaire apparaît comme une réponse à de nombreuses préoccupations contemporaines.

D’un point de vue écologique, elle permet de ralentir la destruction des ressources naturelles et de préserver l’environnement.

D’un point de vue sociologique, elle peut être un moyen d’action contre l’endettement, le stress professionnel, l’absence parentale, la disparition du lien social puisqu’elle propose de consacrer une bonne partie de notre énergie et de notre temps à « la jouer collectif » plutôt qu’individuel.

D’un point de vue économique : en prônant la croissance du bien-être, plutôt que la croissance de la production et du PIB, la Sobriété Solidaire touche à la vache sacrée de notre système économique. Quoi de plus urgent que de remettre en cause la croissance infinie dans un monde fini ? La Sobriété Solidaire propose à notre économie de renaître sous une forme positive (plutôt que destructrice) en relocalisant l’emploi, les services et les productions ; en développant les filières vertes et en ré-hiérarchisant les valeurs de notre société : le travail, la famille, l’épanouissement individuel, la citoyenneté, le « vivre ensemble », les échanges, la communauté, la société civile…

La Sobriété Solidaire propose de mettre en place une réflexion et des comportements pour rectifier nos modes de vie, boulimiques en temps et en biens. De plus, elle permet d’agir immédiatement sans devoir attendre des décisions gouvernementales. C’est la somme de toutes les actions individuelles qui permettra de créer un monde meilleur. La Sobriété Solidaire nous propose un chemin privilégié vers ce monde meilleur désirable.

Vendredi 3 et Samedi 4 Février 2003

Théâtre de Die 19h  Spectacle « veillée » Une Soupe Paysanne

A partir du livre ” Être paysans ensemble – 1960-1990 : une page de l’histoire du syndicalisme paysan dans la Drôme“.

Autour d’une soupe préparée puis partagée ensemble, les récits des luttes et les échanges informels s’enchaînent.

Un spectacle-veillée à partir du livre : “ÊTRE PAYSANS ENSEMBLE, 1960-1990 : une page de l’histoire du syndicalisme paysan en Drôme” de Pierre Antoine Landel et Jacques Liotard, éditions des Lisières.

Ce recueil de témoignages raconte la manière dont des paysans ont cessé de croire dès les années 60 à la notion de développement ininterrompu et ont défendus une vision solidaire et soutenable du monde paysan. Ils racontent leurs luttes contre l’accaparement des terres d’abords, puis pour des prix de vente décents et une agriculture durable. Il ressort de leurs récits une vision du monde faite de fraternité et de partage.

Nous mêlerons à leurs histoires nos considérations personnelles et questionnements sur l’importance de nos métiers ainsi que des récits et entretiens collectés durant la création avec des paysans et maraichers de divers horizons.

Ce sera un spectacle « veillée », où les récits s’enchaînent, comme au fil de la pensée, avec de la place laissée à des discussions informelles avec les spectateurs, entre improvisation et moments joués. Nous ferons une soupe, les spectateurs seront invités à éplucher et couper les légumes. Nous serons assis en rond, parmi les spectateurs. Le réchaud sera au centre. La veillée se terminera avec le rangement et le lavage des couverts. Nous jouerons peut-être un peu de musique. Ce sera une proposition conviviale destinée à être jouée dans tous types de lieux, chez les gens, dans des cours d’écoles, des salles des fêtes… Un spectacle de proximité, une « petite forme», jusqu’à 200 spectateurs.

A noter : chaque participant doit apporter un légume !

Groupe ToNNe : Maude Fumey, Mathurin Gasparini, Thomas Ostermann

En coopération avec La Carline, le Théâtre de Die et l’association Écologie au quotidien

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Tout au long de l’année 2023…

Les 4 saisons d’Écologie au Quotidien

 

Hiver : Les Rencontres de Die dans la Biovallée : 20 janvier au 4 février  2023

Printemps : Du 2 au 4 juin 2023 : fête des jardins

17 avril : Journée des luttes paysannes

22 avril : Journée de la Terre et de la Biodiversité

Été : Ateliers de la Vallée  « Quelle Biovallée en 2052 ? »

Automne : Ateliers  Relocaliser l’économie dans la Biovallée

Plantation d’arbres et de haies (dec, janv. et fev.)

-Films/débats organisés tous les premiers vendredis de chaque mois par Écologie au Quotidien

-Sorties nature – Gilbert David, LPO Drôme

-Ateliers pratiques-Commission de l’Autonomie- Ecologie au Quotidien

-Lectures de paysages et plantation d’arbres – Claude Veyret

-Actions auprès des jeunes- Le Laboratoire de la Transition

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Pendant les Rencontres de Die, réagissez, agissez,  exprimez vos idées,  vos projets pour esquisser la trame d’autres possibles à l’Espace Eco’Pote

Buvette-bio toute la journée

Restauration biologique et locale (à 12h et 19h) tous les jours

Espace de Gratuité : Amenez les objets, vêtements ou/et repartez avec ceux dont vous avez besoin

Espace Troc de Semences

Exposition «  les Victoires de l’Ecologie » de Silence et Terres de Luttes

Intermèdes musicaux et poétiques avec des artistes

Espace Enfants : jeux et dessins

Espace Détente et Bien-être : Inscription sur place

Espace Librairie :  avec la Librairie « Mosaïque» de Die et éditions locales et As de trèfle (jeux )

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Composition : mediascitoyensdiois.info ; Graphisme : Assina Benbetka, assinabay@yahoo.fr Impression verte:  Héraldie, vassili@heraldie.fr

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Films au Cinéma Le Pestel – Avenue du Texas à Die

Du Mercredi 25 janvier au Mardi 7 février 2023 (voir le programme du cinéma : https://cinema-le-pestel.fr/cinema-le-pestel)

Films au Cinéma Le Pestel – Avenue du Texas à Die

Du Mercredi 25 janvier au Mardi 7 février 2023 (voir le programme du cinéma : https://cinema-le-pestel.fr/cinema-le-pestel)

Marcher sur l’eau de Aïssa Maïga et Ariane Kirtley (90 minutes)

Au nord du Niger, le village de Tatiste, victime du réchauffement climatique, se bat pour avoir accès à l’eau. Chaque jour, Houlaye quatorze ans, comme d’autres jeunes, marche des kilomètres pour aller puiser l’eau, essentielle à la vie du village.L’absence d’eau pousse également les adultes à quitter leur famille chaque année pour aller chercher au-delà des frontières les ressources nécessaires à leur survie.

« Mission Régénération » : une solution pour sauver la planète (85mn ) Documentaire de Joshua Tickell et Rebecca Harrell Tickell

En régénérant les sols de la planète, nous pouvons stabiliser le climat sur la terre. Les deux documentaristes vont à la rencontre de célébrités qui se sont engagés dans la voie de la régénération

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Nous remercions les partenaires pour leur participation aux Rencontres de Die 2023

ADIL-Energie-26, ACOPREV-hydrogène, Agir pour l’Environnement, Revue Alternatives Economiques, Actes-Sud, Alternatiba-Grenoble, Caracol (Die), Les Amanins, ARTE, AIRE-Trésor (26), ASTI-Romans,  Café-Théâtre Andarta (Die),  Cie l’Etincelle-Théâtre Forum, Canal+, Centre du Martoutret (Die), Association Biovallée (26), BioDistricts Européens, Coopère de jeux (26), SCIC La Carline (Die), Café Le Voltaire (Die), Café des Lys (Die), Cité Scolaire du Diois, Cinéma le Pestel (26), La Colombine (26), Les Conseillers Départementaux de la Drôme, Le Manifeste convivialiste, CFPPA-Die, Communauté des Communes du Val de Drôme (26), Communauté des Communes de Crestois et Pays de Saillans, Communauté des Communes du Diois,  Codyter, Die-Cantat ( 26 ), CNRS, Dwatt, Diois Jumelages, Dromolib, CIE-Association Conscience et Impact Écologique,Dispensaire de soins–Crest,  Ecole Terre d’Enfances-Die-26, Edition Yves Michel (05), Espace Social et Culturel du Diois (Die), l’Europe et les fonds LEADER, Exilés-crestois, Fresque de la Renaissance écologique, FEVE-St-Antoine-l’Abbaye, Florémonts, Fondation Ardouvin, Petites Pépites-Die, Réseau CENTRE : European Network of Bio-Districts, Fédération des Œuvres Laïques-Ligue de l’enseignement (26), GRETA-Viva5 (Die), Héraldie (26), INRAE, Imagerie (26), Jupiter film,  Kamea Film, Laboratoire de la Transition, L’Avant-Poste ( Die ), Journalistes Nature Environnement, Ligue des Droits de l’Homme, Licra 26, Revue L’Ecologiste, LICHEN, LPO Drôme (26), Maison du Développement Durable-Louvain la Neuve, Centre d’information Europe Direct Sud Rhône-Alpes – Maison de l’Europe Drôme Ardèche,  La Maison du Rocher de Chamaloc, MédiasCitoyensDiois (26), SCIC Monastère de Sainte Croix, Médiathèque Départementale Diois-Vercors(26), Office National des Forêts (26), Office de Tourisme du Diois, Revue Passerelle-Eco, Réseau International des Eco-Régions INNER, Réseau Diois d’Accueil des Réfugiés (Die), Val de Drôme Accueil des Réfugiés (26 ), Réseau Action Climat, Résonance (26), La Salamandre, Librairie Mosaïque (Die), Parc Naturel Régional du Vercors, SMRD (Syndicat Mixte de la Rivière Drôme 26 ), Le Relais salle paroissiale de Die et la salle Saint Vincent, Revue Silence (69),le Théâtre de Die, Revue UP’mag, Revue Sciences Sociales, Université de Louvain la Neuve (Belgique), Usine Vivante de Crest, Terre de Vie (Tchériba au Burkina-Faso), Terre Vivante,  Voix libres, SOLHAIA, la Ville de Die et le Personnel Municipal de Die (26)…et la centaine de bénévoles.

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