Besoin d’une écologie profonde, par Roland de Miller

écologie profonde

La Nécessité d’une écologie profonde

Roland de Miller vient de publier un nouveau livre.

Il veut donner un nouveau souffle à la pensée écologique et culturelle. Il montre les limitations de l’environnementalisme, c’est-à-dire pourquoi l’écologisme superficiel, dans ses quatre dimensions (scientifique, militant, politique et pratique), est totalement insuffisant et pourquoi il est nécessaire de le compléter par l’écologie profonde. Car chacun n’a pas toujours le bagage intellectuel suffisant pour faire face aux multiples dérives du prétendu « progrès » qui préparent le « pire des mondes ». Une réflexion critique sur la Technique et la mentalité technicienne est indispensable.
Ce livre esquisse le renouveau de la pensée écologique grâce à différents courants émergents tel que l’écoféminisme. Il explique comment la montée générale de la violence nécessite de désacraliser la Science et la Technique, et notamment la déplorable révolution numérique. Il invoque ce que pourrait être une Nouvelle Science qui ne serait plus mécaniste et anthropocentrique mais partenaire de valeurs éthiques, c’est-à-dire d’une « morale à la mesure de notre puissance ». Il décrit le contexte de déculturation générale et d’abrutissement programmé, face auquel il faut sauver l’art comme antidote à la volonté de puissance et soupape de sûreté. La catastrophe climatique et écologique est inséparable de la catastrophe éducative et culturelle qui plonge la France dans une grande souffrance (sans parler de sa crise économique permanente). S’il est bien connu qu’il n’y a pas d’écologie sans réduction des inégalités sociales et économiques, il est tout aussi important de comprendre qu’il n’y a pas d’écologie sans une ouverture spirituelle et une transition des consciences : ce double défi représente la nouvelle équation politique de l’avenir.
La crise du Covid-19 marque un tournant de civilisation et confirme l’auteur dans ses convictions que le capitalisme, assorti du covidisme, met plus que jamais en péril l’humanité.
Face au défi de tenir en France un Congrès Mondial de la Nature en janvier 2021, cet ouvrage se veut un bilan partiel de la conscience écologique et un manifeste de contestation radicale.

Table des matières commentée de l’ouvrage :

 1) Où allons-nous ? réchauffement climatique, effondrement de la biodiversité, totalitarisme technicien, distinction entre écologie superficielle et écologie profonde. Les précurseurs de l’écologie politique.

2) Les limitations de l’environnementalisme : le tapage médiatique et politique autour de l’environnement, la culture de l’Écologie remet en cause les bases de la civilisation capitaliste, inepties du développement durable et de croissance verte, gestion industrielle de la forêt, volonté de mettre au pas la société française par un conditionnement collectif, influence des lobbies, la chasse, la montagne, l’enjeu humain de la probité et de la cohérence, la justice sociale, les lacunes de la défense de l’environnement, faiblesse de la prise de conscience écologiste…

3) La nécessité d’une écologie profonde : les précurseurs et pionniers de la pensée écologique, définition de l’écologie profonde, les grands écrivains français de la nature, écopsychologie, géopoétique, principes et objectifs de la protection de la nature, lacunes et dérives des naturalistes, écologie de la santé, écologie politique.

4) Renouveau de la pensée écologique : par quatre courants (réchauffement climatique, collapsologie et anthropocène, écoféminisme, cause animale)

5) Faire face à la montée de la violence : le modèle occidental de domination économique et patriarcale, dégagisme, construction politique de la haine, violences à l’égard des loups, antispécisme.

6) Désacraliser la Science et la Technique : disparition des sciences naturelles en faveur de la techno-science, dérives de la science médicale moderne, discours mystificateur de la techno-science et du scientisme, idéologie technicienne, dogmes et modes de la science officielle, marchandisation ou sentiment de la nature ?

7) La déplorable révolution numérique : régression mentale des Français, effets sur la santé physique et mentale, réseaux sociaux envahissants, artificialisation totale de la vie humaine, nouvelles menaces sur les libertés, transhumanisme…

8) Le numérique nous éloigne de la nature : conséquences psychologiques du virtuel sur la perception de la nature, esclaves de l’informatique, vérité et liberté.

9) L’émergence d’une Nouvelle Science : centrée sur le Vivant (biocentrisme ou écocentrisme), l’Eau, l’Énergie, la Plante, l’Animal et la Santé ; la complémentarité des démarches émotionnelles et sensibles et des démarches rationnelles, la pertinence du catastrophisme et de la pensée positive, remise en cause du culte du rationalisme, nouveau paradigme de l’écologie intérieure, le réenchantement du monde, vision mécaniste et vision holistique de l’univers.

10) Déculturation générale : paupérisation culturelle et économique, tendance à l’abrutissement généralisé, régression simultanée de l’Éducation, de la Nature et de la Culture, perte du sens de la Beauté et affaiblissement du sens moral, complémentarité de l’indignation et de l’émerveillement, amour de la nature et observation de la faune sauvage, valeurs esthétiques et morales non matérialistes,

11) Il faut sauver l’art ! vocation première de témoigner du Beau et renouveau authentique de l’Art, beauté et sincérité, retrouver les trois missions de l’Art, l’art naturaliste et animalier, renoncer aux croyances anthropocentriques et aux théories destructrices qui condamnent la Nature.

12) Émergence des valeurs féminines : souffrances subies conjointement par les femmes et la Nature, histoire et définition de l’écoféminisme, remettre les valeurs féminines au cœur de la société à venir.

13) Quelle ouverture spirituelle ? pas d’écologie sans spiritualité, vision globale et spirituelle de notre place dans l’univers, humanisme non anthropocentrique, seule l’écologie profonde peut intégrer la spiritualité, donner un élan spirituel à la croisade pour le climat et à la guérison du monde, le féminin sacré,

14) Vers une transition des consciences : les crop-circles comme accélérateurs de conscience, connaissance de soi et développement personnel, réconciliation avec les émotions, croyances dominantes et changement libérateur, peur et haine de la nature, s’attaquer aux sources d’anxiété, mettre fin à notre guerre contre la nature, écologie, justice sociale et spiritualité : l’équation politique de l’avenir.

15) Épilogue : Covid-19 : tournant de civilisation ? en cours de rédaction. La crise sanitaire confirme les intuitions de l’auteur.

16) Bibliographie : 189 références

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