Démocratie… ou mercatocratie ?

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Cet essai cherche à comprendre les ressorts de la mercatocratie. Il montre comment une altération de notre rapport au temps peut éclairer notre impuissance actuelle. Il initie une démarche plus large qu’il convient de nommer « panser l’avenir » puisqu’elle vise à recouvrer pleinement notre puissance d’agir pour notre futur commun.

Description

Pierre-Jean Dessertine

Vivons-nous vraiment en démocratie ? L’impuissance des peuples face aux crises sociales, sanitaires et écologiques n’est-elle pas la conséquence d’un régime politique plus insidieux ? Ou, comment l’humanité, matériellement toute puissante, se retrouve piégée par son incapacité à se gouverner pour stopper la détérioration accélérée de sa situation ?

L’auteur identifie la forme inédite de pouvoir qui s’impose à nous depuis deux siècles comme une mercatocratie. Car c’est bien le mot approprié pour désigner le pouvoir du marché. La mercatocratie est encore un pouvoir social inégalitaire, abusif, comme tant d’autres auparavant, mais elle s’en distingue par son dynamisme propre. Elle peut à la fois s’étendre sur toute la planète et s’immiscer au plus intime des consciences. Elle s’affaire à dégrader les comportements humains, en bridant le rapport de l’individu à son désir, en rétrécissant sa vision du monde, en mutilant son temps vécu au point d’en faire une souffrance d’exister.

1 avis pour Démocratie… ou mercatocratie ?

  1. Pierre

    j’adhère au livre pleinement. Particulièrement les notions de mercantocratie, mais surtout de courtermisme et son lot d’immédiateté au dépend de la réflexion qui ne peut faire l’impasse sur l’avant et l’après.
    La notion de la pénétration joyeuse de la marchandisation dans toutes les sphères de la société, y compris la plus petite, à savoir l’individu est une notion qui m’a toujours posé problème, particulièrement dans mes tentatives d’activités militantes. Le smartphone étant un symbole à lui seul …
    Le voir écrit donne toujours du volume à des idées qu’on pense souvent bien seules dans un univers bien hostile, ces temps-ci. Et comme toujours, un livre étant fait pour s’accaparer des idées, je ne me gène pas pour les adapter selon mes besoins. Un livre est bien fait pour vivre de ses propres ailes, non ?
    Donc un grand merci pour cette pierre ou plutôt ce grain de sable.

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