Créer un Groupe pour l’instauration d’un revenu d’existence ?

Voici comment procéder, vous appuyant sur l’APPEL MERMOZ, les 13/14 Avril à Toulouse.

Sommaire  et cliquez ici pour vous rendre sur leur site web.
1. Raison d’être d’un GIRE : .. 1
2. Objectifs d’un GIRE : .. 1
1. Diversité et centre d’union des GIREs : .. 2
3. Moyens d’un GIRE : .. 3
a. Liste locale d’information par email .. 3
b. Liste locale d’information par email .. 3
c. Réunion mensuelle… 3
4. Sensibilisation, Information et Formation au sein d’un GIRE : .. 4
a. Sensibiliser par le ciné-débat … 4
b. Informer par une conférence Débat … 4
a. Ressources partagées .. 5
2. Pièges d’un GIRE : .. 6

1. Raison d’être d’un GIRE :

Un GIRE à pour raison d’être la rencontre de tous les citoyens qui veulent faire avancer ce nouveau droit que constitue l’instauration d’un revenu d’existence (REx) pour tous et d’être pour eux un centre local de ressource permanent afin de les aider au mieux à faire avancer autour d’eux cette idée.
Les trois premiers sont apparus à Montauban (82), puis à Toulouse (31) et enfin à Paris (75).

2. Objectifs d’un GIRE :

Un Gire à pour objectif, par l’éducation populaire des citoyens, de faire germer progressivement et sans exclusive une forte majorité au sein de toutes les parties prenantes de la société afin d’inciter les représentants de tous les partis républicains et démocratiques à inscrire dans la constitution française et européenne ce nouveau droit inaliénable pour tous les citoyens. Même si, pour l’instant, nous ne pouvons démocratiquement agir que sur la France et sur l’Europe, l’objectif est bien sûr d’étendre ce nouveau droit le plus rapidement possible à tous les citoyens du monde.
En effet, nous savons aujourd’hui que le plus important est de changer les représentations de toutes les parties prenantes de notre société quant à la place du travail contraint face au travail choisi et de la pertinence d’un revenu d’existence pour tous. Economistes, sociologues, polytechniciens, grands commis de l’Etat ont déjà fait la démonstration rationnelle que non seulement l’instauration d’un Rex est possible ici et maintenant mais en plus qu’elle est souhaitable le plus rapidement possible.
Ils partageront ainsi progressivement entre eux de l’information pour se mettre « à niveau » et se « qualifier » afin de se sentir plus serein quand ils présenteront le Rex à des tiers. Chaque membre d’un GIRE pourra ainsi se sentir de plus en plus autonome pour dépasser les « objections » et faire apparaitre les « atouts » civilisationels de l’instauration d’un REx.
Enfin, chaque membre avec ou sans son GIRE pourra ensuite organiser des évènements autour de lui où dans d’autres régions afin de faire avancer cette idée dans l’opinion se qui pourra donner lieu à la création d‘autres GIRES

3. Diversité et centre d’union des GIREs :

Un GIRE peut ou pas devenir une association à but non lucratif et ensuite peut ou pas adhérer à l’Association pour l’Instauration d’une Revenu d’Existence (AIRE). L’AIRE a été fondé et est présidé par Yoland BRESSON, qui fut le premier en France à formaliser un modèle économique en France justifiant le versement d’un revenu d’existence inconditionnel, d’où le nom des groupes qui fait référence à ce premier nom historique.
L’appartenance d’un groupe à l’association AIRE nationale n’est donc pas une obligation ni même la référence au nom revenu d’existence. C’est à chaque groupe de décider de son nom et de sa volonté de se rallier ou pas à l’association nationale. Toutefois, le premier GIRE, naquit à Montauban (82) et fut lancé à l’initiative de l’AIRE. Il pris pour nom AIRE 82 en adhérent à l’association nationale.
Il existe donc d’autres appellations en France, en Europe et dans le Monde qui chacune comprend à la fois des différences par rapport à l’AIRE et des points communs : allocation universelle, revenu de vie, revenu de base, revenu inconditionnel d’existence, revenu social garanti, dividende universel… Certains initiateurs ou défenseurs de ces formes de revenu d’existence, et malgré leur différence, sont adhérents de l’AIRE.
Un GIRE promeut donc la position commune à toutes ces appellations qui se retrouvent autour de 5 critères qui permet de dire que le revenu en question correspond à ce nouveau droit défendu par le réseau international du B.I.E.N. (Basic Income Earth Network) :
1-INCONDITIONNEL : aucune contrepartie n’est demandé pour l’obtenir
2-EGAL POUR TOUS : Son montant est le même pour tous les humains
3-DE LA NAISSANCE A LA MORT : il est versé dès la 1er inspiration jusqu’à à la dernière expiration
4-CUMULABLE : il est cumulable avec tout autre revenu d’activité
5-INALIENABLE : personne ne peut le saisir quelque soit la situation financière de chacun
Pour qu’un Gire fonctionne au mieux de ses objectifs constitutionnels, il sera composé de membres très divers à la fois sur le plan culturel, social, philosophique et politique. Un GIRE s’il veut toujours fédérer une large majorité afin qu’un jour nous soyons ensemble capables de faire graver dans la constitution ce nouveau droit, défendra collectivement la stratégie de la « révolution immobile ».
La « révolution immobile » implique que le Rex soit mise en oeuvre sans augmentation des prélèvements de l’Etat ni baisse des allocations distribuées. Il s’agit donc d’une réaffectation des transferts fiscaux et sociaux entre toutes les parties prenantes de la société et une réévaluation de l’assiette afin d’instaurer ce nouveau droit.
Nous avons instauré ce nouveau droit qu’était les 15 jours de congés payés en 1936 pour ensuite faire évoluer ce droit vers les 5 semaines de congés payés que l’on connait aujourd’hui. L’idée est la même pour l’instauration d’un revenu d’existence pour tous.
En s’appuyant sur la majorité la plus large possible autour de nos 5 critères et de la révolution immobile ( ni hausse de prélèvement ni baisse d’allocation), nous voulons faire inscrire dans le marbre de la constitution française, européenne puis onusienne ce nouveau droit. Ensuite, une fois se levier en place, nous le pousserons le plus vite et le plus loin possible par un engagement politique afin d’atteindre un revenu d’autonomie pour tous permettant de dire « non » à une activité marchande et redonner à chacun le pouvoir d’expérimenter le chemin de son propre bonheur.
Ainsi le centre d’union de tous les GIRE est d’une part l’acceptation des 5 principes énoncés plus haut est le sixième qui encadre les 5 autres dans une révolution immobile.

4. Moyens d’un GIRE :

Il s’agit de faire se rencontrer ses membres pour échanger sur le revenu d’existence.
a. Liste locale d’information par email
Pour se faire chaque GIRE se dotera d’une lettre locale d’information par email à laquelle tous les membres pourront adhérer afin de pouvoir être en permanence en lien entre eux dans le but d’échanger des informations.
Il existe plusieurs façon de créer une liste par email. La plus simple est d’en créer une sur googlegroups à l’adresse suivante : https://groups.google.com
b. Liste locale d’information par email
Chacun d’entre eux pourra aussi adhérer à la lettre d’information nationale en envoyant un simple email vide à subscribe+revenu-existence@googlegroups.com. Plus de 150 adhérents représentent aujourd’hui quasiment toutes les tendances du Rex. Sans exclusive, dans le respect des positions respectives de chacun, nous échangeons entre nous comme on le fait dans le GIRE mais au niveau national.
c. Réunion mensuelle
Ils pourront aussi se réunir physiquement une ou plusieurs fois par mois afin de partager entre eux de l’information et des actions communes. Il sera plus simple de prévoir une réunion à un jour fixe par mois, par exemple le 1er jeudi de chaque mois afin que chacun sache facilement quel jour il peut venir. Il est possible d’alterner chaque mois sur deux jours de semaines différents afin que certains membres ne se sentent pas bloqués.
Chaque réunion pour être organisé de la façon suivante :
1- Validation du compte rendu de la dernière réunion (envoyé par email sur la liste)
2- Nomination d’un président (il passe la parole et reste le gardien du temps) et d’un secrétaire de séance ( il prend le compte rendu et l’envoi ensuite sur la liste)
3- Proposition d’un ordre du jour par les membres :
a. Infos internationales, nationales, locales, sur le REx
b. Actions en cours
c. Recueils des points positifs/négatifs sur les REx à éclaircir (en fonction des rencontres de chacun)
d. Questions diverses
4- Déroulement de la réunion
5- Repas pris par ceux qui le veulent et qui sont disponibles sous la forme d’une auberge espagnole (chacun apporte un bout du repas) ou dans un restaurant convenu à l’avance
Le déroulement du point 3c est le plus important. Il s’agit d’apporter des réponses concrètes aux membres qui n’ont pas su, pas pu, pas voulu expliquer un point du Rex aux citoyens qu’ils ont rencontré autour d’eux. Chaque point d’éclaircissement demandé est classé par priorité en fonction des votes de chacun. Puis on les traitera jusqu’à épuisement ou fin de la réunion.
Si quelqu’un connait la réponse il la donne. Si personne ne le sait, le groupe peut envoyer une question sur la liste nationale et une réponse arrivera à chacun. Si un point reste toujours en débat, le groupe peut inviter un membre plus ancien ou plus aguerri d’un autre groupe pour travailler ensemble à l’approfondissement de ce point.

5. Sensibilisation, Information et Formation au sein d’un GIRE :

Une fois bien informés, les membres d’un GIRE peuvent organiser des évènements divers est varié dont les trois suivant sont le témoignage de ma propre expérience. A vous d’inventer les vôtres !
a. Sensibiliser par le ciné-débat
Le ciné débat est un moyen de faire connaitre simplement le revenu d’existence. Il vous suffit de vous procurer le film « le revenu de base » soit sans sa version complète 1h30 ( https://minilien.fr/a0lvjr ) soit dans sa version de 45 mn (https://vimeo.com/39403300).Je vous conseille la version courte car cela vous permet d’avoir du temps pour un débat citoyen. Attention, si vous faites le ciné-debat avec un cinéma local, comme c’est payant, il faudra passer l’intégralité du film.
Ensuite vous réserver une salle, avec un video projecteur et une petite sono. Vous pouvez aussi le faire en partenariat avec un ciné local.
A l’entrée/sortie de la salle vous placer une table avec la possibilité pour les gens de s’inscrire sur la liste d’information par email locale ce qui vous permettra de rester en lien avec eux et de pouvoir les inviter à la prochaine réunion.
Vous pouvez aussi placer sur la table quelques CD-rom de la version complète du film. Les gens aiment bien en achter pour le voir en entier et offrir autour d’eux. Pour vous en procurer contacter l’AIRE 82 (Fred 06 82 26 68 19), car il dispose de Jacquette et de prix sympa pour la copie (1€). Vous pouvez ensuite coller une etiquette derrière afin que si le cd circule, ceux qui sont intéressé puissent vous apeller. Vous pouvez aussi faire une petite marge ( nous nous le vendons 3 € pour financer l’association). Vous pouvez aussi vous procurer le film gratuitement ici (https://minilien.fr/a0lvjr )) et faire vos propres jaquettes.
Une fois les gens présents, vous pouvez leur présenter votre groupe, l’AIRE et le BIEN puis, leur dire que le film est un extrait, qu’ils peuvent acheter un cd en fin de scéance ou se le procurer sur internet.
A la fin du film, si vous le pouvez, vous pouvez projeter le diaporama (https://www.slideshare.net/boprat/revenudebase-imprim-projectiondebat) de Boris (boprat@gmail.com). Son intérêt durant le débat c’est qu’il fait défiler tous les concepts importants du film et du coup cela permet de susciter des débats et des questions dans la salle.
Une fois le débat terminé, invitez les participants à laisser leur adresse email sur la feuille à la sortie et éventuellement d’acheter la version complète du film. Il ne vous restera plus qu’à inscrire les nouveaux sur la liste par email locale et nationale et de les inviter à la prochaine réunion mensuelle de votre groupe.
b. Informer par une conférence Débat
Une autre façon de faire avancer noter idée est d’organiser une conférence débat lors d’une soirée, d’une journée ou d’un festival citoyen. Vous pouvez faire appel à un membre plus expérimenté d’un autre groupe si vous ne vous sentez pas de le faire seul.
Le principe que je vous propose ( mais d’autre sont possible renseignez vous), c’est une intervention d’une trentaine de minutes avec cette conférence qui passe très bien et que j’ai faites de nombreuses fois. Vous pouvez la suivre, la télécharger ici : https://www.slideshare.net/FBOSQUE/revenudexistence-v3
Le principe est que je viens l’animer une fois. La deuxième fois vous l’animer avec moi en retrait au cas ou et la troisième vous l’animer seule et vous pouvez ensuite la donner et former un nouveau membre ! Ainsi nous formons de proche en proche à la fois des citoyens et des animateurs qui ensuite en forment d’autres.
Bien sûr, il existe de nombreux membres qui sont capables de donner des conférences sur le Rex ! Si vous en connaissez faites les connaitre sur notre liste nationale : revenu-existence@googlegroups.com.
Par contre, afin de nous préserver des comportements vénaux, de leaders, de gourous et de maitres à penser, selon moi, il est important de ne retenir que :
1- Les supports en copyleft et gratuits
2- Les interventions gratuites à part bien sûr le remboursement des frais de déplacement
3- Les intervenants qui acceptent de transmettre à d’autres leur capacité d’animer
c. Formation sur une journée
La formation d’une journée (ou mieux sur un week end) est une formation qui permet à un maximum de 30 personnes de se former aux concepts fondamentaux du revenu d’existence en trois temps :
1- Le jeu de rôle : Sur la base d’un jeu de rôle imaginé par une troupe de théâtre du Lot, vous allez vous mettre dans la peau d’une mère de famille ou d’un père de famille qui rentre du boulot éreinté et qui trouvent son
fils/fille en train de « glander » (selon lui) dans la construction d’une sculpture contemporaine qu’il doit faire pour une exposition et qui bien sûr ne lui rapporte rien … en monnaie bien sûr.
2- La prise de rôle : chacun pourra expérimenter la place des deux acteurs en jouant des réponses différentes telles qu’ils les imaginent… Cela permet de prendre conscience de nos représentations !
3- La mise en thèmes : Un travail suivra pour regrouper les questions qu’a soulevées le jeux de rôles
4- Les ateliers : chaque thème sera approfondi en petit groupe dans des ateliers avec un objectif de présenter ensuite en grand groupe les accords, les désaccords et les débats en cours de chaque groupe sur le thème qu’il a choisi
5- La plénière : Chaque groupe viendra présenter son travail à tous les autres et un approfondissement du sujet s’en suivra
6- L’exposé : Le formateur fera ensuite son exposé ( sur la base du diaporama « b-information ») en appuyant sur les points qui sont restés en suspend
7- Questions/réponses : débat avec la salle sur les derniers points qui font encore débat
8- Présentation des GIRE et, s’il n’existe pas, aide à l’amorçage d’une nouveau Groupe
9- Prises des emails, inscriptions sur les listes locales et nationales
Le principe d’animation de la formation citoyenne d’une journée ( un week en si possible) est la même que celle des conférences vues au point 2.
La première formation est faite par un formateur expérimenté avec un ou deux formateurs-apprentis du groupe local. Puis une deuxième fois la formation est réalisée par les formateurs-apprentis un peu plus expérimenté ( le formateur lui reste en retrait, en soutien). La troisième fois, les formateurs peuvent animer une formations seuls et formés de nouveaux formateurs
Je suis en train de finaliser le module de formation et les livrets d’apprenants. Ils seront bientôt disponibles.
Vous pouvez dors et déjà me solliciter si vous voulez démarrer ce type de formations autour de vous. Le même principe de diffusion s’applique aux formations citoyennes que celui des conférences vues au point d’informer…
Afin de nous préserver des comportements vénaux, de leaders, de gourous et de maitres à penser, selon moi, il est important de ne retenir que :
1- Les supports sont en copyleft et gratuits
2- Les interventions sont gratuites à part bien sûr le remboursement des frais de déplacement
3- Les intervenants acceptent de transmettre à d’autres leur capacité d’animer et leurs supports
d. Ressources partagées
Il existe de nombreuses ressources sur Internet sur le revenu d’existence, quelque soit le nom qu’on lui porte. En attendant la plateforme commune (www.revenudebase.info) sur laquelle nous pourrons trouver d’autres ressources, voici un recueil de liens disponible ici : https://arecom-geneos.com/~fbosque/rev-exe/POUR_ALLER_PLUS_LOIN.pdf.
Vous pouvez aussi trouver des ressources importantes sur les sites suivants :
– Le site du réseau Mondial le BIEN (BASIC INCOME EARTH NETWORTH) : https://minilien.fr/a0kz3y (anglais)
– Le site du réseau Français de l’AIRE ( Assocation pour l’Instauration d’un Revenu d’Existence) : https://minilien.fr/a0kz3z
– le site de l’Aire 82 : https://minilien.fr/a0kz3k
– Le Site de Marc de Basquiat : https://minilien.fr/a0kz3l
– Le site sur la pétition Française pour un revenu de vie : https://minilien.fr/a0kz3m
– Le Site de la pétition Européenne : https://minilien.fr/a0kz3p
– Mon site : https://minilien.fr/a0kz3e

6. Pièges d’un GIRE :

Pour finir Il existe 5 pièges dans la construction d’un Gire qu’il est bon de connaitre :
a. Restreindre ou Etendre un GIRE à des enjeux sociétaux qui ne sont pas directement liés aux 5 principes et à la révolution immobile
b. Demander à un GIRE plus que sa fonction de centre de ressources ou de lieu de partage sur le Rex
c. Ne plus assurer une gouvernance piloter par la volonté générale la plus large possible : visé le consensus, sinon passer au consentement (on intègre au mieux toutes les objections afin que
personne ne soit plus contre même si la décision ne lui convient pas) au pire on passe au 2/3 des voix pour ne jamais décider du bien commun à une voix près
d. Faire du GIRE un groupe au service d’une ambition politique : Cela risque de marcher au départ mais une fois « raclé » les convaincus du partis, le groupe ne dépassera plus le potentiel politique du parti auquel il a été rattaché. Fini donc la possibilité d’une réforme constitutionnelle de grande ampleur
e. Enfin, perdre le « CARE » ( le soin en anglais) entre ses membres, c’est-à-dire ce respect mutuel, cette qualité d’écoute de chacun, cet envie d’être ensemble, ce besoin de coopération ludique comme dit Patrick Viveret. En effet, comme construire un mouvement civique fondé sur l’instauration d’un revenu d’existence pour expérimenter le chemin de son propre bonheur si en même temps, on nie celui qui est en face de nous !

Un dernier point que je mets à part pour le souligner …

Je pense que chacun des GIREs s’il grandit au-delà d’une trentaine de personnes devraient se diviser en deux afin de rester toujours de taille humaine et proche des gens … Au-delà d’un certains nombre de membres (30 environ), des courants se créent, des sous-groupes apparaissent et du coup la communication directe, sans rôle et sans rapport de domination n’est plus possible sans la mise en place de règles communes qui « tuent » l’aspect humain de la relation. Voila pourquoi, je nous invite à couper les GIRE en deux si jamais le groupe devient trop grand et que la parole à du mal à circuler entre tous ces membres.
Bien sûr, chacun et chaque groupe fait ce qu’il veut… Je pense que dans un mouvement citoyen comme le notre, aucun chef, aucun leader, aucun gourou ne doit montrer le chemin mais par contre, chacun d’entre nous peut s’entraider pour en faire un bout ou la totalité ensemble !
Le chemin est simple … sensibiliser, informer et former le plus grand nombre possible de citoyens dans toutes les parties prenantes de notre société afin qu’ils changent leurs représentations du travail contraint et du travail libre. Qu’ils acceptent progressivement, dans une large majoritaire, l’idée de déconnecter le lien qu’ils font entre revenu et travail contraint pour instaurer un revenu d’existence pour tous permettant à chacun, le plus vite possible, d’expérimenter le chemin de son propre bonheur dans le respect du bien commun et de nos libertés individuelles.
Tout ce que je viens d’écrire est modifiable par chacun pour le bien de tous . N’hésitez donc pas à me faire part de vos remarques…
Frédéric BOSQUE, Aire 82
Frederic.bosque@gmail.com

Pas de réponses

  1. Pierre Thomé dit :

    Avec les réponses de Frédéric Bosqué, en italiques:
    "Je suis beaucoup interrogé par ce que développe cet article à propos du revenu d'existence généralisé à tous et toutes pendant toute la vie.
    fbosque> oui, nous aussi… Thomas Paine, le proposait déjà en 1792 ! nous sommes nombreux à y réfléchir, de tous les camps politiques, de toutes les croyances, de toutes les conditions sociales …>
    1. ce revenu existe déjà pour certains et j'en bénéficie ! parce que retraité après 40 années de dur labeur ! Il est également assuré pour des personnes dans l'incapacité de travailler pour cause de maladie ou de handicap. Il est enfin temporairement accordé à des personnes privées d'emploi pour causes économiques : allocation chômage et RSA…
    fbosque>malheureusement, vous ne parlez pas ici de revenu d'existence mais dans le cas de retraite de revenu de transfert, dans le cs du chômage ou de la maladie, de revenu assuranciel et dans le cas du RSA d'un revenu de solidarité mais conditionné à un retour à l'emploi. Le revenue de base ou d'existence est un nouveau droit. C'est un revenu inconditionnel, versé à tous de la naissance à la mort sans condition. >
    2. généraliser le revenu d'existence nous fait entrer de fait dans le don, alors que nous sommes depuis des siècles dans une société de l'échange et du conflit quand cet échange devient trop inégalitaire.
    Le Rex serait un don (d'où viendra-t-il?) et le don, d'après Marcel Mauss, exprime toujours une supériorité du donateur à l'égard de celui qui reçoit, ce qui crée une dépendance nettement plus importante que celle de l'échange contractualisé.
    fbosque>non, ce n'est pas un don mais bine un revenu. Il nous revient de droit par le capital humain accumulé par toutes les générations passées qui ne peut être réclamé en propre par l'un d'entre nous même s'il a du talent car, le même talent, sans ce capital humain accumulé depuis des générations aurait une moindre valeur. il ne s'agit pas d'un don mais d'un du.>

    3. il y a un aspect moral à l'égard de ceux qui "triment" toute leur vie, simplement parce que leur travail a une utilité sociale incontournable, je pense aux enseignants, personnels soignant, éducateurs, policiers, éboueurs, cheminots, commerçants, artisans…
    fbosque> C'est une simple erreur de calcul ! vous vous croyez trimer pour les autres mais sans la valorisation en monnaie du besoin des autres, vous ne trimerez plus car ils ne pourront pas se procurer ce que vous produisez faute de disposer de monnaie. Notre problème aujourd'hui, ce n'est pas de remplir les magasins, ils sont pleins, mais plutôt de les vider. Un revenu de base, indexé sur la production de la nation, versé à tous les citoyens sans condition aucune, rendrait durable la solvabilité de la demande et permettrait à nos entreprises locales de retrouver des clients ! Cela serait un facteur de cohésion sociale et réduirait la complexité et les coûts de la redistribution actuelle.>

    4. il y a aussi une question d'identité sociale : "*que faites-vous comme métier ? *Revenu d'existence !"
    fbosque> là aussi, vous ne prenez en compte que l'activité marchande rémunérée en monnaie. Vous oubliez toutes les activités non marchande non rémunérées en monnaie… Pourtant, elles seraient dignes de notre reconnaissance sociale ! Elles représentent aujourd'hui , si on devait les monétiser, le double du secteur privé et public réunis.>

    En fait je crois que la première chose à faire serait déjà d'envisager de vraiment partager le travail existant : en gros le nombre global d'heures travaillées divisé par le nombre d'actifs. Ce n'est pas pour rien que M. Rocard et P. Larroutouru défendent la semaine de travail de 32h.
    fbosque> la baisse du temps de travail ne nous fait pas sortir de cette société de production ou un humain n'est vu que par le fait qu'il est une prothèse à vie à l’appareil de production comme d'ailleurs la nature est devenue son unique support . nous voulons plus qu'un aménagement de nos condition de travail, nous voulons la fin du travail "forcé", de ce chantage à la faim, qui fait qu'aujourd'hui nous sommes obligé de travailler pour produire des choses accessoires alors que nous pourrions ne produire que des choses nécessaires à la vie. Il ne s'agit pas d’empêcher ceux qui veulent produire de l'inutile de le faire, s'ils le veulent, mais de donner à ceux qui ne veulent produire que l'essentiel de le choisir.>

    Enfin, petit trait d'humour, je suis certain que bon nombre de ceux qui militent pour le Rex, pour en connaître quelques uns, font des semaines de 50 heures, voire plus, pas du tout prêts à lâcher la moindre parcelle de ce qui les passionne, se sentant aussi indispensables… Il faudrait peut-être commencer par là…" Pierre Thomé
    fbosque>25 ans de directions d'entreprise, dont 15 au sein de l'économie sociale et solidaire, et 10 en tant que gérant d'une entreprise adaptée pour personnes handicapées devenues aujourd'hui une coopérative ouvrière, m'ont démontré qu'au delà de quelques heures à gagner par jour, la production de valeur ne se partage pas et, malheureusement, avec les technosciences se phénomène ne fera que s’amplifier. Nous devons libérer les humains du travail forcé et leur rendre la liberté de choir une activité non pas pour avoir un revenu mais parce que il en auront déjà un.. A eux ensuite de savoir ensuite comment ils veulent partager leur temps de vie limité entre le secteur marchand et non marchand.
    Bien à vous, Frédéric

  2. Pierre Thomé dit :

    Extraits du point de vue de Denis Clerc (fondateur d'Alternatives économiques) mail du 24 fév. 2013 :
    "Je constate que cette (mauvaise) idée du revenu d'existence réapparaît chaque fois que le chômage remonte : comme si la tragédie des uns pouvait justifier des propositions qui aboutiraient à un immense gaspillage d'argent public. Notre problème est simple : comment renforcer la solidarité face à l'épreuve ? Il y a bien d'autres propositions pour y parvenir (le prochain rapport de l'Observatoire national de la pauvreté et de l'exclusions sociale – ONPES – que j'ai assez largement écrit avance un certain nombre de pistes dans ce sens) : augmenter sensiblement les minima sociaux, améliorer l'effet redistributif des prestations sociales, faire des emplois aidés de meilleurs tremplins vers l'emploi, réduire la durée du travail en la couplant avec une taxe carbone se substituant aux cotisations sociales non contributives (autres que prestations familiales et assurance maladie) pour que la réduction du nombre d'heures de travail ne soit pas accompagnée d'une hausse du coût du travail ou d'une baisse du revenu d'activité des salariés, etc. Comme tu le vois, je n'ai pas changé d'avis sur la question du revenu d'existence depuis 2003 : http://genepi.blog.lemonde.fr/files/2013/02/REX-C
    Je te joins aussi un texte en hommage à Philippe Van Parijs, en fait un bon copain; le co-auteur, qui a participé à l'écriture du "Repères" sur "L'allocation universelle", me disait récemment, en réaction à mon texte, qu'ils avaient l'un et l'autre abandonné cette piste, persuadés qu'elle relevait davantage d'un jeu intellectuel que d'une réforme envisageable : http://genepi.blog.lemonde.fr/files/2013/02/Van-P

  3. philippe michel dit :

    si j'ai bien saisi ce systeme de r.i.e, je pense, pour repondre au trait d'humour de frederic, qui nous cite quelques une de ses relations travaillant 50h/semaine et pas du tout pretes a lacher " la moindre parcelle de ce qui les passionne " que l'obtention d'un " fond de caisse" ne nuiera en rien au sentiment qu'ils ont d'etre indispensable.ou jme trompe?

  4. philippe michel dit :

    trait d'humour de pierre, voulais je dire…

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