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  1. Philippe Souchet dit :

    Bonjour.Je viens de recevoir le livre qui fait l'objet de l'interview que je viens découter (commandé sur le site Nexus,revue à laquelle je suis abonné).J'ai commencé de le lire et je vous félicite pour votre clarté pédagogique.Lumineux!vraiment très éclairant,pour ne pas dire aveuglant.Ce qui reste plus obscure pour moi,ce sont les raisons d'agir de Pompidou(ex employé de la banque Rothschild)et de Giscard.Qui doit-on accuser du hold-up? La Trilatérale?Le Groupe Bidberger?les "Neocons" US? Vu que le pouvoir apparent est dans les mains d'une Commission Européenne à Responsabilité très limitée,comment sortir du guêpier? Le nom,déjà,de l'actuel président de la BCE,me paraît presque un aveu!A mettre au présent,sans doute.
    Le simple citoyen paie et se tait,en attendant – en espérant!-que le système explose sous ses propres contradictions.RV en 2012?Amicales salutations.Je suis désormais des vôtres et vais courir sus à vos livres!

  2. Responsable web dit :

    Bonjour,
    On peut effectivement se demander qu'est ce qui pousse des responsables politiques a prendre des décisions aussi contraires a l'intérêt collectif et donc contraires a leur mission. Mon expérience de la chose me fait dire qu'il n'y a pas nécessairement une "volonté maléfique" derrière, mais tout simplement un conditionnement culturel. Nous sommes tous conditionnes par notre milieu social, l'éducatif, religieux, par nos expériences et par noter milieu. Pour avoir été patron d'une entreprise assez importante et pour m'être impliqué a l'époque dans des missions politico économiques, j'ai pu vérifier combien on est facilement porté a voir le monde au travers de nos sphères de références. Il y a alors, au fil du temps, une déconnexion qui s'opère entre la réalité globale et la réalité propre a cette sphère.
    Le Milieu de G Pompidou n'est certes pas étranger a sa décision, et ses rapports étroits avec la banque Rothchild ont certainement eu une influence déterminante. Je veux seulement dire que ce qui m'apparait relever de la "haute trahison", vu de ma sphère, était sans doute considéré par lui comme une décision servant le bien public… C'est d'ailleurs ce qui rend les choses si compliquées dans les rapports humains. Tout le monde croit détenir la vérité, et tout le monde considère donc les autres positions comme inappropriées ou nuisibles ou dangereuses…
    Nous vivons malheureusement cette situation a grande échelle aujourd'hui avec une classe dirigeante dans le monde ou tout au moins dans l'UE trés en décalage avec la volonté populaire sur la majorité des sujets essentiels de société, car cette classe est largement inféodée au dogmatisme monétariste et est tellement campée sur ses vérités qu'elle oublie les fondements de la démocratie et ne les utilise que pour légitimer son pouvoir.
    Mais tout cela repose aussi sur la désinformation ou la simple ignorance des citoyens. Comment les choses pourraient-elle être autrement dans la mesure ou la plupart des citoyens ignorent les choses ? Pour le sujet que nous traitons, André-Jacques et moi, il règne justement une terrible ignorance et désinformation. Puisque nous ne pouvons pas attendre des "elites" un changement de position, tant elles sont enfermées dans les vérités de leur sphère, il faut compter sur la volonté des peuples qui ne pourra s'affirmer qu'en prenant conscience des choses. Cela peut paraitre utopique, mais c'est ainsi que les grands changements se sont touours opéré sur cette terre. Chacun a note niveau devient source d'information et de proche en proche alimente ce changement
    PhDerudder

  3. Dilasser louis dit :

    Merci pour ce livre et la clarté de l'explication.
    Merci aussi pour cette interview audio qui met en appétit.
    Je souhaite que nous soyons nombreux à lire ce livre et à le faire lire et pourquoi pas à imposer, à une heure de grande écoute, un véritable débat public sur le sujet.

  4. Henri Cousson dit :

    " La dette publique, une affaire rentable – A qui profite le système " de AJ Holbecq et P Derudder est un livre qui renferme beaucoup de concepts nécessaires au changement qui vient . Si l'on ne sait quoi faire il suffit d'en parler à l'occasion, autour de soi mais, dès le livre lu les idées qu'il renferme s'inscrivent dans un futur potentiel et quand les idées "sont dans l'air" comme on dit, elles se matérialisent si on le désire vraiment . Au départ c'est uniquement un travail sur soi, sans prosélytisme, sans désir d'imposer des idées, qui d'ailleurs ne sont pas de nous . Alors pas de panique, pas d'inquiètude, un bon sommeil qui peu a peu nous donne les idées créatrices dont nous avons personnellement besoin pour évoluer nous même et participer à la bonne évolution de notre planète dans le vaste univers .
    Le sommeil la nuit, pas la sieste Ugh!

  5. Valentini dit :

    Plus fort que les vedettes de Cherbourg, le parapluie de la Dette
    Pas un jour sans qu'un larron du capital, auréolé d'un kit sentimental standard, amalgame de psychologie haut-bas-haut, de sociologie coca-cola et de philosophie de console ne prêche du haut de ce nouveau Golgotha qu'est devenue la DETTE PUBLIQUE. En libérateur de la France-qui-se-lève-tôt, veut-gagner-plus-hélas!-elle-est-prise-en-otage, il pense à NOS-ENFANTS, d'abord! Demain, les pauvrets n'auront plus que leurs poches crevées pour y mettre des mains blanches d'aristocrates endurcis. Et alors comment financer les retraites et la santé, sans parler de tout le reste qui fait la grandeur du modèle social français, un modèle auquel tout le monde reste attaché, comme Papillon à son boulet? Certainement pas nos-enfants-là, gouvernementaux, qui sont, à l'évidence, des enfants inscrits aux caisses d'allocations idéologiques qu'alimentent une foule de produits financiers, car les enfants naturels ont en général des parents tout aussi naturels qui les élèvent et qui, de ce fait tellement naturel, leur consacrent une bonne part de leur nature sociale, encore appelée salaires, déduction faite de la part sociale, affectée aux accidents, comme on dit, de la vie et au déclin inéluctable de leur force de travail.
    Mais un messie-en-bois du capital a trouvé une combine: allonger la durée de cotisation-retraite, travailler plus, et conserver ainsi son salaire plus longtemps et donc gagner plus. Pourquoi s'arrêter en si bon chemin? Travaillons jusqu'à la mort, vive le son! Vive le son! Ce serait ici le lieu de parler de dette reconduite, de génération en génération, si ne s'était installée la coutume d'imaginer que discours vaut don de soi. Et si quelqu'un veut savoir au nom de quoi, eh! Bien! de NOS-VALEURS, pardi! est une réponse logique. Comme on en est à faire le compte du temps perdu à rattraper, l'avantage comparatif que procure la main d'oeuvre étrangère devrait sauter aux yeux, étant donné qu'elle est, tout compte fait, peu coûteuse en argent dit public, abstraction faite du paquet justice-police que sa libre circulation suscite et des libéralités administratives, versées, selon l'usurpateur social et mister Hyde de l'économie politique, aux états-frères africains. L'envoyé spécial de la vingt-cinquième heure marginale, dont le calcul est un véritable imbroglio qui va jusqu'à intégrer rentes et loyers impayés depuis deux millénaires, a manifestement raté sa vocation. Au lieu d'étaler son incomparable et donc incommensurable tristesse à l'opéra, le lieu d'un manque, sa vraie place, il vomit des à-vot'-bon-coeur wagnériens, ultra ficelés, à en donner la nausée. De quoi faire dégueuler à tous les étages de l'existence. Comme un renvoi social d'ascenseur fiscal. On dirait bien, au final, qu'il y en a une très-grosse dans le potage. Cependant, positivons! Par ce chant à la fois martial et nuptial, force à l'abri de la loi, le fétiche en question prend quelque part à l'idée de responsabilité collective. Et de la moutarde logique qui va avec! Il va de soi.
    D'un autre côté, notre crucifié toujours actif nie l'exception française , il s'en vante, au profit de tous, et par ce fait méritoire, des meilleurs. Brillante affirmation qui fait société (sa tache originelle) contre l'artifice sanglant de la division en classes sociales. Dans le désert médiatique, pharaon est maître chez soi. Il enfante sa propre hiérarchie, déduction faite de son surplus organique. En France, donc, aucun discours dominant, NEIN! Ce serait contradictoire avec l'idée globale d'identité des différences. Dans ce monde-là, moderne-traditionnel, de nos-enfants, la puce et l'éléphant ne font que refléter à égalité, et donc en un sens, identiquement, l'idée d'harmonie vitale. Si c'est pas bête comme tout, ce truc-là! Enfin un vrai débat qui domine, de toute sa hauteur ministérielle, son sujet! Quelques siècles de pieuse imbécillité. En atteste la misère viscérale qui explose et qu'on expose, plus qu'ostensiblement, de manière attentatoire, tous les jours, avec des larmes qui concurrencent le Nil. Mais pour sauver France-bébé, bombarder l'Irak, l'Afghanistan, bientôt l'Iran, ne suffit pas. La chose est plus complexe. Il faut nouer, renouer, dénouer et parler franc, parler sous, parler dette. Bref, parler de tout, sauf de salaires! Surtout pas! Ça, niet! Comme tout débat étatique, ce haut-débat est orchestré et donc, fatalement, s'oriente, à dos de chameaux russes, vers l'idée d'exception exorbitante: cette façon spécifiquement communiste de parler d'argent, de manière incroyablement égoïste, en profiteur, en Suisse, voire en juif, sans ce soucier du corps splendide de la Nation, monument millénaire défiguré par une bande d'oiseaux de malheur, qui fourrent leur nez partout, comme s'ils n'étaient pas responsables de tout ce qui arrive, globalement, s'entend. Logique carnavalesque des blocs que l'Action gouvernementale agence au fur et à mesure de l'extension de l'économie capitaliste à tous les domaines de l'existence. La vérité, malgré tout, est là, sous le nez: profits capitalistes et salaires prolétariens sont en raison inverse les uns des autres, tout comme la concurrence entre états capitalistes et celle qui mine la force de travail.
    L'ouvrier vise-t-il à une vie décente? La réponse est toute prête: LA-DETTE! Réclame-t-il des conditions de travail civilisées? LA-DETTE! Proteste-t-il contre l'escroquerie de la taxe IPP carbone? LA-DETTE! Bref, relativement à la main-d'oeuvre étrangère, encore elle, il coûte trop cher! Cela dit charitablement. Et les capitalistes-voyous en plus ne jouent pas le jeu! Ils trichent. Mais à qui tout ça profite, au fait? Aux marchés financiers, aux banques, à l'industrie et au commerce dont les profits sont globalement supérieurs à l'ensemble des dettes publiques, dont ils sont d'ailleurs les créanciers. Ce n'est donc pas par hasard que la croissance est toujours bénie urbi et orbi. Se reporter aux catégories charlatanesques qui ont cours dans les médias: France-moins-bien, France-moins-mal, etc., et vendus selon les intérêts capitalistes en jeu. L'antagonisme capital/travail est aussi créateur d'idées constructives-destructrices, lourd fardeau qui revient aux frères-économistes. C'est que c'est un dur labeur que de prêcher la soumission aux impératifs du capitalisme mondial, qui a de vrais besoins et naturels, lui, on vient de le voir, et louer l'utilité motrice des classes et couches capitalistes qui savent apprécier à leur juste valeur les modèles de société que le mode capitaliste de produire, d'échanger et de consommer fait naître, non pas historiquement, d'après-eux, mais pour le mieux. Bien entendu, cet enseignement universel, c'est-à-dire médiatique, suppose un baptême qui permet de nommer nommément les ennemis et autres judas de la société ouverte aux réformes. C'est-à-dire sourde à la revendication salariale. Fermeture d'esprit, totale, en la matière. En revanche, une attention extrêmement pieuse, quasi charnelle, est apportée à toutes sortes de montages libéraux-étatistes. Et si l'on en juge par les montants alloués, ces montages, manifestement bénéfiques, ont quelque chose de bibliques, par leur constance et leur ampleur. C'est-à-dire qu'ils sont paradisiaques, en tant que fruits de la combustion conservatrice du travail humain et infernaux, car ici pas de risque zéro, comme effets collatéraux: conflits à répétition, massacres de grand ampleur, chômage de masse, malnutrition, famines, sécheresse, etc. Si l'homme est mauvais, il a quelque chose de bon, dont il faut savoir tirer parti, tel est l'évangile de la fin de l'histoire. Allez! Français! Encore un effort! Enrichissez-vous, en payant de votre personne! Et vous verrez, ah! Ça ira! Ça ira! Le capital ressuscitera.

  6. A-J Holbecq dit :

    Super … j'ai mis un lien sur votre blog ici : http://wiki.societal.org/tiki-index.php?page=Actu
    Si vous m'y autorisez, j'aimerai le copier en entier ici : http://ecosocietal.wordpress.com/

  7. Valentini dit :

    Si vous m’y autorisez, j’aimerai le copier en entier ici : http://ecosocietal.wordpress.com/
    Je vous en prie, faîtes!
    jean-claude Valentini

  8. travail dit :

    Rien ne semble vouloir endiguer la progression quadratique de la dette publique de la France. Alors que le rythme de croissance trimestrielle semblait s'être stabilisé autour des 30 milliards durant les deux derniers trimestres 2009, voila le premier trimestre 2010 qui avec une dette cumulée de 1535 milliards d'euros affiche une croissance séquentielle de plus de 46 milliards d'euros (FIG.). Ce montant cumulé représente plus de 80% du PIB nous indique l'INSEE, soit une progression de 11 points par rapport au même trimestre 2009.

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