Tu verras, tu seras bien

Enjeux humains et économiques dans une maison de retraite
Catherine Sarrazin-Moyne
Postface du docteur Odile Ouachée
« La vie continue avec nous. » Telle est la devise de l’institution médicalisée de province (propriété d’un groupe coté en bourse) où ma mère fut accueillie et où je l’ai accompagnée en tant que référente durant ses deux dernières années de vie. Véritable prise en charge de nos aînés ou slogan pour masquer l’exploitation, favorisée par nos gouvernants, de ce gisement que l’on nomme l’or gris ?
Avec ce témoignage, je veux dépasser les stéréotypes et la caricature afin de témoigner, au-delà du sensationnel, tout aussi bien du rôle essentiel des professionnels et des bénévoles que des souffrances physiques et psychologiques trop souvent endurées à la fois par les résidents et par leurs familles.
Pour commander le livre, cliquez ici
Que celles et ceux qui pensent qu’un toit, un lit, un repas et des soins suffisent à garantir la dignité de nos aînés dans la dépendance révisent leurs convictions : j’ai côtoyé la solitude, la honte et les mots bloqués, de peur des représailles.
Mais j’ai aussi vécu l’endurance et l’espoir. Car, dans ce domaine qui concerne un nombre croissant de personnes, tout reste à faire pour redonner toute sa place à la personne âgée dépendante, dans le respect, la dignité et l’affection partagée.

Pas de réponses

  1. Paillart dit :

    C'est un très beau message d'amour pour la personne en fin de vie. C'est bien d'avoir matérialisé cette expérience par l'écriture, et bravo à l'auteur.
    Dans le contexte actuel, comment le personnel d'une institution peut-il être à l'écoute de l'âme alors qu'il a tout juste le temps de soigner et assurer l'intendance? J'ai beaucoup d'admiration pour le "petit personnel" qui fait de son mieux, tout du moins dans les maisons de retraite que j'ai fréquentées.
    Quant aux proches, peuvent-ils assurer une compagnie quasi-quotidienne?
    Il est très juste qu'on a le sentiment que nos aînés sont l'enjeu d'un bizness juteux.
    En conclusion il serait raisonnable de ne pas faire des centenaires à tout prix. La vie n'est pas un challenge !
    Viviane

  2. desmet-marchand ghis dit :

    J'ai entendu Catherine Sarrazin ce matin sur France Bleue, j'acheterai ce livre dès la semaine prochaine. Merci pour votre action. C'est en effet un domaine où l'on vit de grandes souffrances (ma mère est atteinte de la maladie d'Alzheimer et est placée dans une maison de retraite à Louveciennes) qui justifient un vrai débat national. Je suis à votre disposition pour le moindre témoignagne, ou participer à un débat.
    Merci.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *