Agrocarburants : le nouveau livre de Fabrice Nicolino

Agrocarburants : un livre choc sort le 3 Octobre !
Fabrice Nicolino s’adresse directement à vous et pousse un coup de gueule contre les agrocarburants !
Le nouveau livre de Fabrice Nicolino qui sort ce 3 octobre dénonce les agrocarburants. Fabrice s’adresse directement à vous dans le message ci dessous:
Au moment où sort le 3 octobre mon livre : La faim, la bagnole, le blé et nous (Fayard), je vais vous dire une chose simple : je suis un homme en colère.
Je dénonce une vaste supercherie mondiale dont le seul but véritable est de faire rouler des bagnoles et d’écouler les surproductions de l’agriculture industrielle. Les biocarburants, qui sont d’authentiques nécrocarburants, menacent de mort par la faim des millions de nos frères humains du Sud. Ce n’est pas, hélas, une exagération. Le boom mondial en cours provoque une augmentation massive du prix des céréales. Pour ceux qui ne disposent que de 1 à 2 dollars par jour pour nourrir une famille, c’est une sorte de fin du monde.
On sacrifie aujourd’hui, de l’Indonésie au Brésil, en passant par l’Afrique, des dizaines de millions d’hectares à cette grande folie. Au passage, ce qui reste de forêts tropicales disparaît à une vitesse jamais encore atteinte. À cause des nécrocarburants, l’Indonésie est devenue cet été le 3ème émetteur de gaz à effet de serre dans le monde, après la Chine et les États-Unis. La forêt crame, le palmier à huile avance.
Je suis en colère, et furieux contre le ministère de l’Écologie français. Tandis qu’on organise un plan de com’ autour du Grenelle de l’Environnement d’un côté, on soutient de l’autre le développement massif des biocarburants. J’accuse, avec preuves, l’Ademe, agence publique “écolo”, d’abriter dans une structure qu’elle a créée, l’Agrice (Agriculture pour la chimie et l’énergie), le coeur du lobby industriel en faveur des nécrocarburants.
Vous devez savoir cela. Le ministère de l’Écologie défend, discrètement mais sûrement, l’un des plus grands désastres écologiques de ces dernières décennies. Est-ce supportable ? Pour moi, la réponse est NON.
Le 3 octobre 2007, Fabrice Nicolino
Retrouvez Fabrice sur le site de son livre :
https://fabrice-nicolino.com/biocarburants/index.php

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  1. boeglin dit :

    en réponse, ci-dessous, copie de la lettre adressée par la présidente de l'ADEME, Michèle Pappalardo, à Monsieur Nicolino, ce 12 octobre,
    bien sincèrement,
    nadia boeglin
    conseillère de la présidente
    Monsieur,
    Dans votre ouvrage « La Faim, la bagnole, le blé et nous : une dénonciation des biocarburants », paru ce mois, vous citez à de nombreuses reprises l’ADEME, notamment dans votre chapitre 5 (« Derrière le rideau de la Comédie Française ») et dans votre chapitre 8 (« La grande manipulation du climat »).
    L’ADEME considère, sans souhaiter réagir de manière approfondie sur la forme de vos propos, que la présentation des faits que vous faites est parcellaire et orientée et qu’elle donne lieu à des conclusions inexactes. Ceci nous apparaît particulièrement évident en ce qui concerne vos affirmations sur AGRICE et sur les ACV (analyse de cycle de vie) des biocarburants.
    Ainsi, il nous semble nécessaire de rappeler quelques faits :
    Historiquement, AGRICE (agriculture pour la chimie et l'énergie) est un groupement d'intérêt scientifique (GIS) qui a été créé en 1994 à l'initiative des Pouvoirs Publics. Hébergé par l’ADEME, il a comme objectif de soutenir la recherche sur les solutions de substitution du pétrole par des matières premières végétales dans les domaines des carburants et de la chimie. La création de ce GIS a ainsi devancé la nécessité de rechercher des solutions alternatives aux ressources fossiles, nécessité actuellement encore plus cruciale qu'elle ne l'était à l'époque. De telles solutions ne pouvant de toute évidence être espérées que par une collaboration étroite entre la recherche publique et les entreprises.
    En terme de légitimité, la création d’AGRICE s’inscrit pleinement dans les pratiques d’accompagnement de l’innovation qui consistent à rassembler les acteurs impliquées sur un domaine (les parties prenantes) afin de créer de l’interactivité et des stratégies cohérentes tant sur la recherche, le développement technologique, l’industrialisation, la réglementation, les financements et les usages. Le terme de « réseau », que vous stigmatisez et que nous revendiquons, a été introduit par le comité interministériel de décembre 1999, qui sur proposition du ministre de la recherche (Claude Allègre) créait les Réseaux de recherche et d’innovation technologique. Le fonctionnement du GIS AGRICE a été le modèle qui a préfiguré ce mode d’animation de la recherche, du développement et de l’innovation. Cette approche a également été développée au niveau européen sous le terme de « plateforme ». Ce mode de fonctionnement ne peut être confondu avec celui d’un « lobby ». Si le lobby porte les intérêts d’un groupe, le « réseau » a pour objectif de créer une dynamique collective et porteuse d’innovation, partagée par les différentes parties prenantes concernées.
    Concernant l’ADEME, son implication au sein d’AGRICE est parfaitement fondée. Elle s’inscrit en effet pleinement dans les missions que le législateur lui a confiées : « la réalisation d'économies d'énergie et de matières premières et le développement des énergies renouvelables, notamment d'origine végétale » (Article R131-2 du code de l’environnement). Figurent également dans les compétences attribuées à l’ADEME, « l'orientation et l'animation de la recherche technologique » (art. R131-3). Le développement des agro-carburants ainsi que la recherche de solutions alternatives aux ressources fossiles se trouvent donc de fait dans les technologies développées avec le soutien de l’ADEME. Les travaux soutenus concernent les agro-carburants de première génération mais aussi ceux de seconde génération, dont tous s’accordent à reconnaître l’intérêt prometteur majeur. Les aides de l’ADEME à la recherche ont un effet levier incitatif important. Si, pour les entreprises, les aides sont comprises entre 25 et 50% du montant des recherches, le montant total des recherches réalisées représente environ 3 fois le montant des aides apportées. A travers le programme AGRICE, c’est ainsi plus de 300 projets partenariaux de recherche (recherche collaborative) qui ont été soutenus et qui ont permis des avancées significatives dans les domaines des carburants et de la chimie du végétal.
    Quant à vos attaques sur la confidentialité des résultats de recherches soutenues par des financements publics, confidentialité que vous prétendez anormale et totale, le positionnement de l’ADEME est clair en matière de publication des résultats des études et recherches qu’elle subventionne. Ainsi, quand une demande de confidentialité, dûment motivée, est faite par le bénéficiaire d’une aide – ce qui se comprend fort bien dans le cas de développements industriels notamment – elle est toujours assortie d’une durée limitée dans le temps et de la publication d’un rapport public, dès l’achèvement des travaux de recherche. Tous les rapports non confidentiels peuvent être consultés dans les centres de documentation de l’ADEME, voire sont consultables en ligne. Le contact avec les centres de documentation est disponible sur le site I’Internet de l’ADEME : http://www.ademe.fr .
    Pour ce qui concerne les travaux menés sur l’évaluation environnementale des agro-carburants, les avis diffèrent certes sur les résultats des analyses de cycle de vie (ACV) et les conséquences du développement des agro-carburants. Mais ces divergences ne sont pas le fruit d’actions concertées de quelconques lobbies mais résultent de choix méthodologiques différents et d’une diffusion aujourd’hui imparfaite des connaissances, dans le domaine en pleine évolution de l’évaluation environnementale des problématiques touchant le secteur agricole. Des différentes études publiées sur ce thème (dont celle menée par l’ADEME et la DIREM en 2002 et associant aux travaux d’un consultant indépendant un comité de pilotage rassemblant l'ensemble des acteurs représentatifs du domaine : organismes de recherche publique, instituts techniques agricoles, industrie pétrolière, filières agro-industrielles), ressortent des variations importantes dans l'ampleur du bénéfice apporté par les agro-carburants mais ces études conduisent toutefois très majoritairement à une évaluation positive de ce bénéfice. En vue de réduire les divergences constatées sur cette question environnementale majeure, l’ADEME a pris l’initiative de réunir l’ensemble des parties prenantes, associations et experts, dans le cadre d’un groupe de travail national sur les agro-carburants, lieu de réflexion où chacun peut s’exprimer sur les travaux en cours. La première réunion, tenue le 27 septembre dernier, a permis de dresser un panorama de l’état actuel des connaissances et des points sur lesquels il nous faut, en toute transparence, travailler. Dans le même temps et en coordination avec les représentants de ce groupe de travail, l’ADEME a également initié une étude visant à définir un référentiel méthodologique commun pour l'établissement des bilans environnementaux des agro-carburants prenant en compte les différentes méthodes en présence afin de fournir des propositions à porter au niveau européen. Cette étude fera appel à un comité de pilotage associant les différentes parties prenantes et aux travaux d’un consultant indépendant.
    Ainsi, qu’il s’agisse de ce dossier particulier ou de nos activités en général, vos insinuations quant à la manière orientée dont nous conduirions nos évaluations sont totalement infondées.
    L'ADEME dément ainsi formellement les propos insultants et les insinuations tendancieuses que vous vous permettez d'émettre sur elle ou sur certains membres de son personnel, en particulier Monsieur Maurice Dohy. Les interprétations erronées que vous faites sur les compétences supposées et le manque d’impartialité du personnel de l’agence sont purement gratuites et en totale contradiction avec le professionnalisme et l’expertise de ses ingénieurs, notoirement reconnus par les milieux scientifiques.
    Convaincue que l’urgence est aujourd’hui au débat pédagogique pour éclairer nos concitoyens dans leurs choix et non à l’échange d’invectives, je regrette profondément la manière dont vous avez abordé ce débat, manière polémique plus susceptible de nuire à la nécessaire mobilisation de tous pour relever les défis environnementaux auxquels nous sommes confrontés que d’y apporter un éclairage constructif.
    Espérant que le débat sur ces questions retrouve le sérieux et l’objectivité qu’il mérite,
    Michèle PAPPALARDO

  2. BRAY dit :

    Je suis programmateur environnement pour le festival de Thau et cherche à entrer en contact avec F. Nicolino.
    Merci de faire suivre.
    Alain Bray

  3. TATARD dit :

    Encore unn article pour l'ADEME en espérant qu'on y fasse quelques étuides de thermique et de thermodynamique
    L’intoxication mentale mondiale
    A la fin du 18° siècle et au début du 20°, circulaient des hypothèses farfelues pour expliquer l’incompréhensible. On notera :
    – le fluide calorique que les lois de Joule vont anéantir mais qui restera dans les esprits littéraires pour faire croire à la pompe à chaleur aux rendements supérieurs à l’unité.
    – Le mouvement perpétuel pour lequel il faudra attendre le début du 20° siècle pour voir refuser les brevets par l’Institut de la propriété industrielle.
    – La génération spontanée que seul le grand Pasteur réussit à éradiquer.
    – L’effet de serre provoqué par des gaz erratiques particuliers ce qui entraînait la notion de lévitation des gaz lourds par convexion, dilution et courants d’air.
    De nos jours ne subsistent de ces ragots d’ignares, que la pompe à chaleur et l’effet de serre.
    De ces deux là, seul l’effet de serre connaît une exploitation commerciale en devenir. Cette exploitation est concentrée sur le gaz carbonique qui nourrit nos végétaux, avant de nourrir les hommes et les animaux.
    Comment gagner de l’argent avec le gaz carbonique ?
    La Société l’Air Liquide, un de nos meilleurs placements boursiers dits « de père de famille », vous communiquera les cours de vente au détail du CO2 comprimé dans des bouteilles d’acier.
    Le CO2, sans être rare par rapport à la demande, ne se trouve pas disponible n’importe où. On peut le récupérer, assez propre, dans les cuveries de fermentation. Moins pur, vous le trouvez sortant des sols volcaniques. Alors, direz-vous, pourquoi ne pas le prendre là où il est sensé provoquer le réchauffement climatique en vitrifiant notre atmosphère, par convexion ou dilution ?
    Parce que, à raison de trois litres de CO2 pour 10000…litres d’air, ce n’est pas une mince affaire. Rendez vous compte, c’est comme s’il vous fallait trouver trois billes noires insérées dans un tas de neuf mille neuf cent quatre vingt dix sept billes blanches, du même diamètre. C’est ce qu’on appelle chercher une aiguille dans une botte de foin.
    « Mais ! Monsieur ! Vous n’allez pas me faire croire qu’il n’y a que trois billes noires dans près de dix mille billes blanches pour changer le climat. Il y en aurait-il le double, soit 200% que cela ne changerait rien à la chose. Donc vous me mentez et les « scientifiques » du GIEC rectifieront vos mensonges »
    « Ah bon ! Vous ne voulez pas me croire parce que vous ne voulez pas apprendre les propriétés des gaz ? »
    « Non Monsieur ! Je ne vous crois pas parce que vous n’êtes pas le patron du CNRS, ni de l’ADEME. Tous les dirigeants politiques le confirment. C’est même écrit dans les journaux »
    « Alors si c’est écrit dans le journaux c’est que c’est vrai. Donc, désormais, vous paierez pour récupérer un gaz que les autres vendront »
    « Non Monsieur « ils » ont déjà commencé à le stocker dans la terre et ce n’est pas pour le vendre »
    « Ah Bon ! Mais dites-moi : j’ai besoin de l’échelle ; Tenez bien le pinceau.
    Des dérives encore plus graves : les biocarburants
    « Parfaitement, les journaux le disent : la France est toujours en retard, même sur le Brésil qui roule au sucre de canne. Pardon à l’éthanol »
    « Détrompez-vous cher Monsieur et un peu de patriotisme ! Que diable ! En effet, dès 1938 la France carburait à l’alcool et pas seulement dans le pinard et le pastis. Les excédents vinicoles et les marcs des vendanges étaient distillés. Ce n’était pas une mesure économique, mais politique, si on ne voulait pas voir le Sud vinicole se révolter avec violences. C’était déjà arrivé. Cet alcool était additionné à l’essence pour livrer un carburant au rabais appelé CARBURANT NATIONAL. Il était considéré, à juste titre, comme une belle saloperie. La consommation augmentait, le moteur peinait, n’avait plus de reprise, d’autant plus que les véhicules français étaient sous-puissants donc d’un très mauvais rendement, puisqu’il fallait les pousser à leurs limites. Vous voyez qu’on n’a pas attendu les Brésiliens et qu’on en a tiré une leçon qu’ils tireront plus tard à leur tour »
    Ce qu’on a fait en 1938 pour nos vignerons, l’Etat moutonnier s’apprête à le refaire pour nos betteraviers, enfants gâtes du blocus continental napoléonien. On va même l’étendre à toute l’agriculture en comblant les jachères imposées par l’EUROPE de Bruxelles.
    Intoxications financières
    Quand les services de l’Etat prétendent chiffrer leurs projets insensés, la même démarche les conduit à truquer tous les chiffres et de refuser de comparer ce qui est comparable.
    Ainsi des biocarburants dont le prix de revient hors taxes est comparé au prix de l’essence à la pompe.
    Ainsi des éoliennes qui s’amortissent sur un prix du KWH supérieur aux prix du KWH payé par l’abonné à l’EDF. Ce cadeau qui leur est fait est payé par le consommateur.
    Curieuse démarche de la pensée universelle. Nos « Marie Chantale » de l’écologie nous bourrent le mou avec l’appui des médias. Incapables de faire un simple calcul énergétique ou financier ils plaident pour éradiquer la « faim dans le monde » en conseillant aux affamés de produire un mauvais carburant plutôt que de la nourriture.
    Il y a quelques années, la presse spécialisée dans le sensationnel, pseudo scientifique, celle qui répand les âneries de l’effet de serre, claironnait qu’on avait réussi à extraire ou synthétiser des protéines à partir du pétrole. Les mêmes plaident, maintenant, pour transformer notre nourriture en carburant. Il faut vraiment que le lecteur ait une toute petite cervelle pour ne pas s’apercevoir qu’on se « paie sa tête ».
    Gille de Gennes vient de mourir. Sa grande âme n’aurait pas admis ces supercheries. Mais il n’est pas seul à refuser de suivre les papagalos de l’écologie officielle. Malheureusement, il y a tant de craintifs qu’on n’est pas à la veille de les entendre.
    Les Paniquards intéressés
    Qui sont-ils ?
    On les appelle des « scientologues ». Façonnés à la sauce enseignante de 1968, ils ont été formés aux disciplines abâtardies par les débauches sémantiques des fameuses mathématiques modernes, censées ouvrir à tous l’accès facile aux sciences. On les appelle météorologues, climatologues, astrologues, tous adeptes des sciences divinatoires.
    De leurs études, ils ont retenu des formules sans comprendre ni essayé de comprendre les sciences qu’on leur enseignait si mal.
    Cela a commencé dès l’école primaire. Il suffit de comparer les vieux livres de « leçons de choses » d’avant et d’après 1968.
    A ces ectoplasmes de scientifiques on a donné des chefs formés à Science Po et Normale Sup dans les disciplines littéraires rénovées à l’ENA par un vernis de droit public.
    Une campagne gigantesque, mondiale, d’intoxication, a été lancée avec toute la puissance des médias. Que ce soit pour un motif charitable ou salvateur, un seul but : des crédits, du pognon. Pourtant, tout ce qui avait été découvert aux siècles précédents l’a été sans ces fameux crédits.
    De CROZEMARIE à nos grands patrons du CNRS jusqu’à ce Ministre surnommé « le docker de Somalie », il n’y a pas loin. L’important n’est pas de posséder mais de disposer. Voyages, voitures, hôtels de luxe Etc.…
    Oui ! Mais la recherche a besoin d’argent ? Comment utilise-t-elle cet argent ? Lisez les bilans, ceux des officines de recherche et ceux des professionnels de la charité. Recomptez ce que dépensent les fameux Chefs Chercheurs ou Présidents charitables dans le « tourisme universitaire », dans les « séminaires », « colloques » « voyages d’études ». Ces gens-là se feraient sodomiser pour un billet d’avion, une note de frais, car, ces manifestations se font de préférence dans les hauts lieux du tourisme, le plus loin possible sous les tropiques. Ou alors, on leur paie de beaux bateaux, croisières à la clé.
    Déjà, la République, dans le passé, a financé ce type de tourisme scientifique « bidon ». On a encensé Charcot, médecin allergique à la médecine, yachtman refoulé, navigateur approximatif, auto proclamé Commandant, et son inutile POURQUOI-PAS, financé par le contribuable et naufragé avec lui. ESTIENNE a repris le flambeau. L’océanographie est aussi un prétexte à de bien belles croisières.
    Pour entretenir la pompe à finances, rien de tel que de flanquer la panique. Quand il a la trouille, le contribuable est bien plus malléable ? Pour cela, on va chercher dans le showbiz, les HULOT, les BARNIER,…. Ils sont légion à courir après la manne électorale et ses prébendes. Sans chercher bien loin, on en trouve aussi à l’Académie des Sciences, de toutes les sciences, de tous les pays du monde.
    « Pigeons de tous les pays: unissez-vous…Et payez »

  4. TATARD dit :

    Pour faire bonne mesure demandez à l'ADEME pourquoi elle ne veut pas faire l'étude suggérée ci après pour démolir l'hérésie de la pômpe à chaleur qu'elle soutient
    LA POMPE A CHALEUR
    James Prescott JOULE, physicien britannique (Salford, près de Manchester, 1818 – Sale, Cheshire, 1889). Il étudia la chaleur dégagée par les courants électriques dans les conducteurs et en formula la loi, qui porte son nom (1841). Il détermina l’équivalent mécanique de la calorie (1842). Il énonça le principe de conservation de l’énergie et étudia avec W. Thomson (Lord Kelvin), la détente des gaz dans le vide. Utilisant la théorie cinétique des gaz, il calcula la vitesse moyenne des molécules gazeuses.
    C’était un homme scientifiquement rigoureux comme en fut prodigue le dix neuvième siècle. Curieusement, le siècle suivant, s’il en connut aussi, laissa libre cours aux pires élucubrations pseudoscientifiques parmi lesquelles on notera le mouvement perpétuel, l’effet de serre propre à certains gaz en traces dans l’atmosphère et, suprême ânerie philosophique : la pompe à chaleur.
    La thermodynamique est la science physique la moins bien assimilée par l’esprit humain. La notion d’énergie n’arrive pas à assimiler le fait que l’énergie est une valeur absolue, comme la calorie. Cette dernière introduit une notion de chaleur tellement « palpable » qu’il faut quelquefois parler de « Calorie » ou de « Frigorie », suivant qu’on regarde un côté ou de l’autre du réfrigérateur. L’ignare a besoin de cela pour paraître avoir compris ces notions d’énergie, quel que soit son niveau de culture apparente, consacrée par un diplôme où une position officielle.
    Si le mouvement perpétuel permettait de prétendre au rendement égal à l’unité, la pompe à chaleur prétend dépasser l’unité de très loin. L’institut de la propriété industrielle, au début du siècle, refusait les demandes de brevets relatives au mouvement perpétuel. Désormais, elle accepte toutes les élucubrations basées sur le principe de la pompe à chaleur. Les services fiscaux font de même.
    Le fonctionnement du réfrigérateur muté en pompe à chaleur est constitué par un ensemble de trois éléments :
    Un récepteur d’énergie mécanique ou électrique qui répartit son énergie dans deux échangeurs de température : un échangeur chaud appelé radiateur et un échangeur froid appelé évaporateur. La communication entre ces trois éléments s’établit en série et en circuit fermé.
    Dans une atmosphère à une température constante donnée, plaçons chacun des échangeurs dans deux calorimètres identiques contenant la même masse d’eau. Soit « M » la somme de la masse d’eau et de l’équivalent en eau du calorimètre. Soit « W » l’énergie absorbée mesurée, par exemple, avec un compteur électrique. Conformément à la loi de JOULE, dite loi de conservation de l’énergie, chacun des deux échangeurs va recevoir, pour l’un « W1 » et pour l’autre « W2 » d’énergie telles que :
    « W » = « W1 » + « W2 »
    Soit t et t’ les variations des températures dans chacun des calorimètres au moment quelconque choisi pour les mesures.
    Dans l’évaporateur, l’énergie potentielle acquise sera : M.t = « W1 »
    Dans le radiateur, l’énergie potentielle acquise sera : M.t’ + c = « W2 » où « c » représente les pertes calorifiques de l’installation. On aura finalement :
    « W » = M.t + M.t’ + c
    On notera qu’il s’agit là de valeurs absolues et qu’aucun raisonnement philosophique sur des transferts d’énergie ne trouve sa place dans l’application de la loi de Joule. En effet, chacun des deux calorimètres va contenir une eau dont la température est différente de celle du milieu ambiant considéré comme infini. Cet écart de température peut être transformé en énergie mécanique aussi bien du côté refroidi que du côté réchauffé. En conséquence, il ne peut y avoir aucun transfert d’énergie entre les deux calorimètres et encore moins production d’une quantité d’énergie supérieure à celle qui a été fournie à la source motrice.
    Ce serait trop beau ; On met deux thunes dans le bastringue et on en récupère trois, voire carrément le Jack-Pot.
    Rendement de l’installation
    L’énergie « W » subira des pertes calorifiques d’environ 20% soi 0,2W. Les deux échangeurs se partageront le reste soit pour chacun : 0,4W
    Si l’on considère la production de froid, le rendement sera M.t/W= 0,4 (40%)
    Si l’on considère la production de chaleur : le rendement sera donc (M.t’ + c) = 0,6 (60%)
    Si l’on emploie l’énergie électrique équivalente dans un vulgaire radiateur électrique à résistance, le rendement sera de 100%.
    La pompe à chaleur est bien une élucubration qui n’a rien de scientifique. C’est un peu comme de prétendre que la géométrie est l’art de raisonner juste sur des figures fausses. Pourtant, comme pour l’effet de serre dû au gaz carbonique, c’est mondialement admis par de bien grands savants officiels. Toute la presse fait écho de ces âneries et, comme le disait avec humour un leader politique :
    « Puisque c’est écrit dans le journal ; c’est que c’est vrai. »
    Nos services fiscaux en tiennent compte dans la fiscalité des revenus. Tous ces gens là considèrent donc que James Prescott JOULE n’a dit que des conneries. Pourtant…C’est peut-être parce qu’ils n’ont rien compris à la thermodynamique.

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