La collusion entre l'Etat français et l'allopathie

La Laïcité médicale, propos de Sylvie SIMON, journaliste

Lisez ce propos et le texte original d’Olivier CLERC, car je le trouve très pertinent! De même qu’on a réussi à séparer l’Etat et la religion catholique, le combat actuel nécessiterait d’en faire autant avec la médecine allopathique. Le lien supplémentaire à notre époque est celui de l’argent: en effet, les labos pharmaceutiques (big-Pharma, comme dit malicieusement Sylvie Simon) financent largement les élus, les experts, et les tiennent donc par des parties très sensibles… Alors dénonçons déjà à haute voix tous les conflits d’intérêt de ces messieurs, et faisons tout notre possible pour mettre fin à cet état totalitaire dans lequel nous vivons ! Y.MICHEL

Dans son ouvrage Médecine, religion et peur, paru en 1998 aux éditions Jouvence, Olivier Clerc plaidait déjà pour la séparation de l’allopathie et de l’état, montrant comment « la médecine moderne, pasteurienne, s’est calquée sur la religion catholique, et comment le médecin a pris la place du prêtre ». Comment les « charlatans » sont poursuivis comme les « hérétiques d’antan », mais surtout comment l’alliance entre le pouvoir médical  et le gouvernement s’est-elle aussi calquée sur celle existant autrefois entre l’église et l’état. »
Pour Olivier Clerc, « la médecine allopathique n’est qu’une médecine parmi de nombreuses autres. […] Il n’est pas plus justifié aujourd’hui que cette médecine bénéficie d’un tel soutien de l’état, que d’imaginer l’état encore lié à telle église ou telle religion. […]  Dès lors, chaque individu doit désormais pouvoir disposer du libre choix de sa médecine, de ses croyances médicales pourrait-on dire, et ne pas se voir imposer d’être soigné par les partisans d’un credo médical auquel il n’adhère pas ».
Il précise que « comme en matière de religion, le rôle de l’état n’est pas de se soumettre à une médecine en particulier, mais de veiller sur la santé des citoyens en les laissant libres de choisir la ou les méthodes de soin qui leur conviennent le mieux parmi le large éventail ayant fait ses preuves qui existe aujourd’hui. (Il va de soi, faut-il le préciser, que ce n’est pas à la médecine allopathique de déterminer la validité des autres médecines. »
Avec 15 ans d’avance, Olivier Clerc était au cœur du problème actuel.
Nos gouvernements ne cessent de répéter que nous sommes un état laïque et qu’en conséquence, nous devons admettre toutes les religions y compris l’athéisme. Tous les gens tolérants ne peuvent qu’approuver ; dans ce cas, pourquoi certains d’entre eux ne supportent-ils pas d’admettre d’autres médecines qui ont pourtant fait leurs preuves, certaines depuis des millénaires.
La médecine ayant remplacé la religion, comment pouvons-nous encore clouer au pilori ceux qui pensent différemment, alors que l’Inquisition devrait être une pratique du passé ? Puisque la tolérance est devenue le maître mot de nos mœurs, pourquoi l’intolérance sévit-elle de plus en plus dans le domaine médical ? Pourquoi, lorsque certains osent critiquer des religions qui ne nous sont pas familières ont-ils des blâmes, alors que ceux qui critiquent les médecines non conventionnelles, dont nos gouvernants, sont-ils crus et respectés ?
A l’époque, sans chercher à les mieux connaître, nous avons brûlé ceux que nous considérions comme  des hérétiques, alors qu’actuellement ils font partie de notre société et sont même protégés. Or les « hérétiques » en matière médicale sont de plus en plus nombreux et il est difficile de tous les brûler dans un état qui se prétend démocratique, c’est pourquoi on les diabolise, les traite de gourous, d’assassins même alors que l’allopathie n’est qu’une médecine parmi d’autres comme le dit si bien Olivier Clerc, et à ce titre au lieu de perpétuer une situation intenable pour les citoyens, mieux vaudrait favoriser cette « laïcité médicale » dont tous les membres pourraient profiter afin de soigner l’homme dans sa spécificité et selon sa croyance, plutôt que de continuer de pratiquer une médecine de troupeau qui déplait à tout le monde y compris aux nombreux médecins allopathes qui ne sont plus libres de leurs propos ni d’exercer selon leur serment et leur conscience.
Quant à ceux qui refusent les soins, comme les athées qui refusent toute religion, laissons-les ne pas se soigner s’ils le désirent, du reste certains s’en portent très bien.
Les patients n’auront alors qu’à choisir en toute connaissance de cause au lieu d’être terrorisés par la main mise de l’état sur leur santé. C’est cela la véritable laïcité.

 Sylvie Simon

Note : Médecine, religion et  peur peut être téléchargé gratuitement sur le site d’Olivier Clerc :
https://www.olivierclerc.com/download/Medecine_religion.pdf
 

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